a u   c o i n   d u   f e uRetour à la sueur de mots




Alors que la torche ne ressemble déja plus beaucoup à une voiture, la jubilation m'irradie.
Le confort brûle, son pétrole en même temps. Une routine en fumée, une !
Tant de choses que j'aimerais voir réduites en cendres, c'est un bon début, confortablement accoudé à ma fenêtre. Le prime time du samedi soir, forcément mieux qu'à la télé.
La panique du propriétaire qui tient son crâne par peur qu'il ne s'écroule comme son monde, le courage désespéré du voisin qui jette de ridicules seaux d'eau sur l'épave en cours, imaginant sauver son canapé roulant garé à côté.
Feu de joie.
Les pompiers arrivent, Vulcain rit à gorge déployée en claquant les pneus. Le flambeau descend d'un étage.
Deux éléments s'affrontent, le vaincu sera sans pitié pour sa victime alors que son opposé lui fait fumer une épaisse poisse grise.
Vite, fermer les fenêtres !
La destruction de faux idéaux a une odeur de vieux pneu cramé...




Ecrit le 03 novembre 2004




M o t s   d ' a v a n t       -       P r o c h a i n e   s u é e